Publié dans Société

Examens officiels - « TVM Mibôsy » à la rescousse des candidats

Publié le lundi, 03 août 2020

Une émission télévisée journalière. Les candidats aux examens du CEPE, BEPC et baccalauréat de cette année auront plus d’une demi-heure par jour pour renforcer les révisions à domicile, à quelques semaines des sessions. L’émission intitulée « TVM Mibôsy », produite par la chaîne nationale avec le ministère de la Communication et de la Culture, vise à leur aider à mieux préparer et faire face aux examens. Ceci avec les leçons, exercices et techniques inculquées aux candidats durant l’émission qui dure 30 à 45 minutes.

Près d’une trentaine d’enseignants provenant des écoles primaires publiques, collèges d’enseignement général et lycées localisés dans la Région d’Analamanga animent les 5 diffusions par semaine. Les candidats au CEPE ont pu suivre l’émission depuis hier, un rendez-vous matinal à 8h 30 et une rediffusion à 16h. Ceux au BEPC auront leur part à partir de la semaine prochaine, tandis que les émissions destinés aux candidats à l’examen du baccalauréat seront diffusées à partir du 24 août. Tous les candidats aux examens officiels pourront suivre leurs émissions pendant un mois, en tenant compte des dates prévues.

Avec l’approbation du ministre par intérim de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel, « TVM Mibôsy » n’a reçu aucun financement particulier, ni appui financier des bailleurs de fonds. La production d’une émission d’une meilleure qualité sera d’une grande aide pour les candidats aux examens officiels. Ce n’était pourtant pas le cas pour  la « Kilasy pour tous », diffusée quotidiennement sur quelques chaînes télévisées. Cette émission aurait requis un budget colossal de 1,140 milliard d’ariary. Raison pour laquelle le Conseil des ministres en date du 24 juin dernier a remis en question ce projet, au point d’exiger des enquêtes approfondies sur le déblocage d’un tel budget. Rappelons qu’outre ce budget considérable, bon nombre de parents et spectateurs ont déjà apporté des remarques sur les innombrables fautes grammaticales et linguistiques dans cette émission éducative. Au final, sa diffusion a été suspendue.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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